Important : L’information ci-dessous ne concerne que l’eau chaude sanitaire fournie aux robinets (cuisine, salle de bains). En aucun cas la légionellose ne peut s’attraper par l’eau chaude présente dans les radiateurs.
D’où vient-elle ?
La légionelle ou legionella (nom latin) est une bactérie présente dans les milieux aquatiques de l’environnement (lacs, rivières …). Cette bactérie se développe à une température comprise entre 25°C et 45°C.
Apparue sur terre bien avant l’homme, elle ne fut découverte qu’en 1977 aux Etats-Unis, lors d’une réunion d’anciens légionnaires américains (d’où sa dénomination).
La légionelle est susceptible de provoquer une maladie assez rare appelée légionellose qui touche essentiellement les personnes fragilisées (1 500 cas par an environ).
Comment puis-je l’attraper ?
La légionellose est une maladie respiratoire. La contamination humaine ne peut se produire que par respiration d’aérosols d’eau infectée : douches, bains à remous, brumisateurs, …
Il n’y a aucun risque de contracter la légionellose en étant en contact ou en buvant de l’eau contenant la bactérie.
Quelles mesures le réseau de chaleur met-il en place pour garantir ma sécurité?
Afin d’éviter tout risque de contamination de votre eau chaude sanitaire, nous maintenons en permanence en tout point du réseau, et jusqu’à vos robinets, une température supérieure à 50°C, empêchant ainsi la prolifération de la bactérie.
De manière plus générale, un contrôle régulier des installations est mis en place et nous intervenons de façon périodique pour réaliser l’entretien courant des différents équipements (détartrage des ballons, maintenance , …). De plus, une désinfection de l’ensemble du réseau est programmée chaque année. Cette opération nécessite un arrêt des installations, arrêt dont vous êtes avertis par voie d’affichage.
Ces mesures permettent de garantir la qualité de l’eau que nous vous fournissons au robinet. Mais nous n’intervenons pas sur les parties privatives du réseau.
Voici donc quelques recommandations à effectuer chez vous :
Attention aux brûlures : l’eau chaude sort à 60°C de vos robinets !
La grande diversité des sources d’énergie (gaz, fuel, charbon, incinération des ordures ménagères, biomasse, cogénération, géothermie,… ) permet de choisir les combinaisons d’énergie les plus performantes.
Dans le cas du réseau de chaleur de Vélizy-Villacoublay, la cogénération, c'est-à-dire la production mixte de chaleur et d’électricité, est un atout essentiel. En effet, celle-ci permet un meilleur rendement global que les productions séparées de chaleur et d’électricité : on estime le gain à 10 %, gain dont bénéficient les clients du réseau de chaleur.
La cogénération fait appel à des techniques très performantes (turbine à gaz …) qui permettent à la fois la modularité et l’optimisation du rendement. De plus l’énergie produite est très proche des sites de consommation et limite donc les pertes.
L’ensemble des installations est conçu pour une durée de vie de plus de trente ans sans baisse de rendement. L’exploitation de la chaufferie, du réseau et de la partie « primaire » des sous-stations relève de la responsabilité du délégataire. Ce dernier est disponible 24h/24 et 7j/7 en vertu du contrat d’abonnement.
L’abonné n’a pas de chaudière ni de cheminée, il lui reste à gérer le système de distribution interne du chauffage et de l’eau chaude sanitaire (contrat secondaire).
Peu d’encombrement et plus de sécurité
Dans le cadre du chauffage urbain, la chaleur est acheminée depuis la chaufferie jusqu’aux sous-stations (points de livraison) par l’intermédiaire d’un réseau de canalisations soumis à la réglementation d’un organisme de contrôle régional (la DRIRE : Direction Régionale de l’Industrie, de la Recherche et de l’Environnement).
Le raccordement au réseau nécessite uniquement la création d’un local de livraison par immeuble ou groupe d’immeubles. Ce poste demande un minimum de place par rapport à une chaufferie locale collective de puissance équivalente, car il ne nécessite ni cheminée, ni chaudière, ni stockage de combustible dans les immeubles. Les risques liés à la combustion sont également évités.
Au sein des logements, la fourniture de chaleur s’effectue par l’intermédiaire de radiateurs ou panneaux de sol.
Le chauffage est aujourd’hui à l’origine d’un tiers des émissions de gaz carbonique en France. Afin de lutter contre l’effet de serre, le chauffage urbain utilise des sources de chaleur qui n’augmentent pas ces émissions : incinération des ordures ménagères, bois (biomasse), sources chaudes naturelles (géothermie), électricité, chaleur solaire …
De plus, les réseaux de chauffage urbain sont des installations soumises à des réglementations très strictes et leurs rejets (poussières, CO2, NOx, SOx, métaux lourds ...) font l’objet de contrôles continus. Les chauffages urbains sont certainement le mode de production de chaleur capable de s’adapter le plus rapidement aux contraintes réglementaires et environnementales qui sont les grands enjeux de demain.
Comparaison des tarifs au 1er avril 2004 entre modes de chauffage pour un logement moyen de 70 m2 (Source AMORCE - Enquête 2004)
Coût global annuel (en euros TTC*) |
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Réseau de Vélizy-Villacoublay | 770 |
Chaufferies d'immeubles collectifs au gaz | 883 |
Chauffage individuel au gaz | 1014 |
Chaufferies d'immeubles collectifs au fuel | 1049 |
Chauffage individuel électrique | 1246 |
* Le coût global annuel prend en compte l'amortissement et l'entretien de l'installation de chauffage
Les chauffages urbains ont un impact positif sur l’environnement :
La taille et la gestion industrielle des installations leur permettent d’obtenir de meilleurs rendements de combustion et de plus faibles rejets que la plupart des installations classiques de chauffage.
La plupart des réseaux sont multi énergies et utilisent les énergies renouvelables (biomasse, géothermie …) et les énergies de récupération (incinération d’ordures ménagères…).
Un nombre important de réseaux de chaleur utilise la cogénération (production mixte de chaleur et d’électricité) dont les rendements sont supérieurs à n’importe quelle autre technique. De plus l’énergie produite est très proche des sites de consommation et limite donc les pertes.
La TVA à 5,5 % ne s’applique aujourd’hui qu’à la partie abonnement de votre facture qui ne représente qu’une petite moitié de la facture.
La TVA sur la consommation est toujours à 19,6%. Elle pourrait passer à 5,5% si plus 60% de la chaleur provenait d’une énergie renouvelable ou de récupération.
Dans un avenir proche, peut-on envisager de piloter individuellement son chauffage dans son logement si on est raccordé à un chauffage collectif ?
Oui, car la plupart des logements collectifs neufs sont équipés de compteurs individuels de chauffage et d’eau froide et d’eau chaude sanitaire.
De plus, pour répondre à la législation, il est possible d’installer des répartiteurs d’énergie sur chaque radiateur (ils sont maintenant électroniques). Ces appareils permettent de répartir la consommation générale en tenant compte de la consommation individuelle. Généralement, en même temps, pour compléter l’installation, on procède à la mise en place de robinets thermostatiques.
Oui, car la plupart des logements collectifs neufs sont équipés de compteurs individuels de chauffage et d’eau froide et d’eau chaude sanitaire.
De plus, pour répondre à la législation, il est possible d’installer des répartiteurs d’énergie sur chaque radiateur (ils sont maintenant électroniques). Ces appareils permettent de répartir la consommation générale en tenant compte de la consommation individuelle. Généralement, en même temps, pour compléter l’installation, on procède à la mise en place de robinets thermostatiques.